Reconnaissance et un peu plus

Demain, c’est le grand jour pour les élèves de Lapeyrouse-Fossat et comme j’ai brillé par mon absence lors de la reconnaissance du parcours, je me suis fait un devoir de partir le reconnaître dans son intégralité et en solo : c’est la moindre des choses pour un encadrant. Par ailleurs, j’en ai profité pour faire un petit reportage photo, donc autant dire que je n’ai pas trop forcé physiquement.

Le parcours, je le connaissais déjà pour sa plus grande partie mais notre maître traceur (j’ai nommé Thierry pour ceux qui n’auraient pas compris… ) a le don de toujours m’en sortir une ou deux que je ne connaissais pas et là, pour le coup, j’ai effectué plusieurs segments totalement inédits (ou dont je ne me rappelle plus, au choix).

Les gamins vont prendre cher !
Il y a quelques montées, certes assez courtes, mais quand même plutôt redoutables pour des élèves de CM1 / CM2 avec 200 m à 10% sur un terrain très instable et plusieurs autres segments entre 6 et 9%. Je ne parle même pas des herbes hautes qui arrivent jusqu’au nombril le long du Girou, côté ouest de la D888. Le côté est, entre Gragnague et le hameau de Nagen est beaucoup plus plat et surtout, on voit la piste, mais comme toujours après un épisode pluvieux, jusqu’à la cascade, il y a de véritables petites piscines olympiques plus ou moins difficiles à contourner.
Personnellement, j’ai choisi de passer dedans avec de l’eau jusqu’à l’axe du pédalier parce que je connais le coin et que je sais ce qu’il y a sous la surface mais je suis curieux de voir la réaction des gamins quand ils se présenteront face à ces obstacles liquides. Bref, Thierry n’a pas fait dans la dentelle, comme à son habitude, en mettant les plus grosses difficultés en fin de parcours : le plus drôle, c’est que de nombreux élèves se sont pris au jeu et il y en a quelques uns parmi eux qui m’ont scotché lors de la dernière sortie effectuée avec eux !

En tous cas, moi je me suis littéralement régalé mais demain, je remplace les pédales mixtes par des plates car je pressent que je vais devoir m’arrêter assez souvent pour aider les plus faibles. J’ai déjà hâte d’y être.