Pour le premier rendez-vous Ô Gravel de l’année 2023, il a fallu pas mal de courage aux 8 participants pour se mettre en selle car sans aucun doute, l’hiver s’est bien installé sur la région Toulousaine ! Températures négatives au réveil, ressenti encore plus accentué par un vent assez fort : il fallait être bien équipé et ce n’était vraiment pas le moment d’égarer son deuxième couvre-chaussures comme je l’ai fait. Deux paires de chaussettes n’y ont rien changé et j’ai eu froid aux pieds tout au long du parcours.
Rendez-vous avec Thierry vers 10h30 avec qui j’ai décidé la veille de rejoindre le parcours de la Family Ride en vélo.
Comme je l’ai déjà souligné précédemment, je ne suis pas un adepte des parcours urbains, mais je dois bien admettre qu’il n’est pas désagréable d’emprunter les pistes cyclables, les voies vertes ou les véloroutes que Thierry connaît comme le fond de sa poche. Je reconnais quelques endroits par lesquels nous sommes déjà passés tout récemment comme Lalande, La Glacière, Ginestous, le Pont de Blagnac. Par contre, d’autres endroits comme St-Michel-du-Touch, Purpan, les Jardins du Barry, le Zénith, l’Hippodrome, Bagatelle sont totalement inédits en vélo, pour ce qui me concerne.
Au sud de l’Hippodrome, nous repérons un Fast Food qui a l’air plus sympathique que les autres et nous décrétons qu’il fait décidément trop froid pour manger nos sandwichs dehors, donc nous nous envoyons chacun un gigantesque tacos, une barquette de frites et un coca. Pas terrible pour le petit régime que je venais à peine de commencer, d’autant plus que la prochaine étape allait nous imposer un petit sprint à travers les ruelles de Bagatelle, la Faourette, la traversée de l’Île de Ramier et Empalot pour rejoindre la fameuse montée vers Pech-David, point culminant de la journée.
A ma grande surprise, je grimpe bien mieux que d’habitude, probablement parce que j’ai apporté quelques petits réglages à mon VTT, notamment en réhaussant un peu ma tige de selle. Nous nous arrêtons juste sous le sommet pour attendre, à l’abri du vent, que nos 6 compagnons de route du jour, Stéphanie, Fulbert, Julien, Alphonse, Marcel et Fabien, nous rejoignent à cet endroit, comme convenu quelques minutes auparavant.
La partie finale de Pech David a été réaménagée depuis ma nocturne avec Julien : elle est bien plus roulante maintenant mais le tacos me pèse sur l’estomac. Pech David offre un splendide panorama sur la ville de Toulouse et c’est la récompense du jour. Nous empruntons encore de bien beaux endroits pour rallier le pigeonnier de la Comtesse, près de Giroussens. Thierry le connait bien mais pour la première fois depuis que je le connais, il est en panne d’explications concernant un endroit. Il se rattrapera un peu plus tard car aussitôt rentré, il effectuera les recherches nécessaires et les publier sur son blog. Il fallait au moins ça pour combler cette lacune passagère…
Nous longeons ensuite Auzeville-Tolosane pour chercher les bords du Canal du Midi, au nord de Castanet-Tolosan. Pas par la route car ça aurait été trop simple, mais par les chemins boueux où je suis véritablement surpris de croiser quelques courageu(x/ses) athlètes courant dans cette gadoue.
Nous nous séparons du groupe sur le parking du CNES, le lieu du rendez-vous. Certains sont venus en vélos, d’autres en voiture. Fulbert abandonne son épouse pour nous accompagner et faire le chemin du retour avec nous. Il mène bon train et je suis véritablement obligé de m’accrocher derrière les deux avions de chasse pour ne pas me faire larguer : vivement l’arrivée de mon nouveau jouet (l’ancien vélo de Gravel de Thierry que je viens de lui racheter), qu’on lutte à armes égales !
Merci à tous les participant(e)s pour cette nouvelle belle journée et bienvenue à Fabien qui a récemment rejoint l’association. Un grand bravo aussi à Stéphanie pour avoir vaillamment tenu tête aux 7 représentants du sexe masculin.
