Aujourd’hui, pour la toute première fois depuis le 31 août 2022 (soit près de sept mois plus tard), Marie est remontée sur un vélo. Oh bien sûr, nous n’avons pas poussé trop loin et, à l’exception d’une petite portion de chemin sur les graviers le long de la Seillonne jusqu’au parc de Malpas, nous sommes restés sur la route.
C’est malgré tout un retour aux affaires plutôt encourageant et surtout, c’est bon pour son moral car il a fait un temps splendide sur la région Toulousaine et il aurait été dommage de rester à la maison. Pour autant, ce n’est pas encore tout à fait gagné. Certes, le bras gauche de Marie a enfin retrouvé un peu plus de mobilité mais l’algodystrophie résultant de sa fracture de la clavicule la fait toujours souffrir et, selon le toubib qui l’a opéré, ça peut encore durer entre douze et dix huit mois, selon les personnes. Et je ne parle même pas du sommeil car ses nuits complètes peuvent certainement se compter sur les doigts d’une main depuis sa terrible chute. Mais elle commence à entrevoir un peu de lumière au bout du tunnel et c’est une battante (ex championne de France de patinage), donc elle ne va rien lâcher pour retrouver sa forme d’avant.
Pour ma part, c’était également l’occasion de me remettre en selle car la dernière sortie en forêt de Bouconne avait laissé quelques traces et il a fallu quelques jours de repos et une bonne dose de crème isolante pour permettre à mes petites fesses fragiles de se remettre des irritations (pour ne pas dire des brulûres) occasionnées vendredi dernier. L’occasion aussi de parfaire certains réglages au niveau de l’inclinaison de la selle.