Gravel avec Marie, Alain et Alphonse

Je tenais à inviter Alphonse à déjeuner et à le remercier pour ce livre qu’il m’a gentiment offert. Et tant qu’à faire, puisqu’il habite à Merville à l’opposé de St-Jean, je lui ai proposé de faire un petit tour en gravel, histoire de lui rappeler quelques bons souvenirs. Du coup, j’ai également proposé à Marie et à Alain de nous accompagner.

A vrai dire, à la demande d’Alphonse qui n’aime pas particulièrement grimper, j’avais prévu une soixantaine de kilomètres et à peine plus de 500 m de D+ mais j’ai oublié de charger la trace dans mon GPS et comme nous nous sommes un peu attardés à prendre le café pour accompagner la délicieuse tarte aux pommes apportée par notre invité, je ne voulais pas faire attendre tout le monde en allant rattraper mon oubli. La première partie du parcours, de toute façon, je la connais par cœur et on verra bien en cours de route s’il faudra improviser un peu. Je ne croyais pas si bien dire…

Après le Parc de Malpas à Montrabé, nous prenons la direction Mondouzil pour redescendre à Beaupuy et repiquer vers le bas de Lavalette par les Costes. De là, nous prolongeons par l’incontournable montée de la Tuilerie : portage obligé à plusieurs endroits mais un des plus beaux endroits que je connaisse dans le coin, avec le Bois de la Reulle. Alain et Marie connaissent bien puisque nous l’avons parcouru à maintes reprises dans les deux sens mais Alphonse découvre et, je l’espère, apprécie.

Depuis le départ, ça tape plutôt fort car en l’absence de pluie depuis un bon moment, le sol s’assèche et durcit, sans compter les innombrables ravines davantage creusées par les roues des engins agricoles que par les écoulements d’eau. C’est à tel point que je décide d’épargner mes 3 compagnons de route en m’écartant de la trace initialement prévue. La dernière fois que je suis passé par un des endroits où je comptais les emmener car totalement inédit pour eux, je me souviens avoir eu de l’herbe jusqu’à la taille car les paysans du coin n’entretiennent pas souvent les chemins. Nous prolongeons donc le chemin chaotique jusqu’au lieu-dit Castelbert pour retrouver un peu de route. Ca grimpe bien entre Al Courounat et Bordeneuve mais ça secoue nettement moins.

Je réalise qu’il va manquer une bonne dizaine de kilomètres à l’arrivée alors nous reprenons les bois au-dessus de Mons et en ressortons quelques centaines de mètres plus loin, sous Monac, en direction de Drémil-Lafage. Impossible de ne pas poursuivre par La Planette et le Bois de Trinchant, au sud-est de Mons. Nous y étions passés il y a un bon moment avec Julien et Alphonse. Ce dernier a une bonne mémoire visuelle car il a reconnu l’endroit qui, semble-t-il, l’avait positivement marqué. Personnellement, c’est aussi l’un des endroits où j’aime me rendre régulièrement car ce chemin qui serpente dans la forêt est un véritable bijou et je pense sérieusement à l’inclure dans une prochaine sortie Ô Gravel puisque chaque membre de l’association a la liberté de proposer des sorties sur des spots que d’autres ne connaissent peut-être pas. J’aime tout autant traverser la Seillonne et descendre vers le large chemin agricole. En VTT, je lâche les freins car je connais chaque centimètre de terrain mais en gravel, non suspendu, c’est beaucoup plus risqué car les ornières ne manquent pas et je pourrais facilement exploser une jante en ne négociant pas correctement ces parties très piégeuses.

La suite du parcours est un peu moins sexy car il faut emprunter une route assez passante pour grimper jusqu’au château d’Aufrery. Nous ne restons pas longtemps sur la D64 puisque nous empruntons maintenant un petit sentier que peu de gens connaissent pour rejoindre Pin-Balma. La descente est normalement très rapide, elle aussi mais depuis mon dernier passage, certaines ornières ont été comblées par des tuiles concassées et du sable. La prudence est donc de mise.

Pour finir notre petit périple et essayer d’arrondir le kilométrage, je propose un dernier petit segment tout-terrain (ils auront été nombreux aujourd’hui) pour passer à proximité du Lac de St-Caprais. J’aurais bien aimé en faire le tour car je ne suis pas certain qu’Alphonse le connaisse mais Alain devait être de retour chez lui vers 19h00 et nous n’aurions pas pû déguster une bonne bière en sa compagnie. Du coup, Alphonse est resté diner avec nous et nous avons prolongé un peu cette sympathique journée autour d’un repas improvisé. A refaire !

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
29/09/2023 14:29:01
Durée de déplacement
03:09:11
Durée totale
03:55:22
Arrivée
29/09/2023 18:24:23
Distance
49.14 kms
Dénivelé positif
553 m
Vitesse moyenne
15.6 kms/h
Vitesse maximale
60.1 kms/h
Altitude minimale
134 m
Altitude maximale
219 m
Puissance
0 W
Dépense énergétique
0 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
28 °
Humidité
50 %
Vent
8.1 kms/h
Direction du vent
N

Autres participants

Alphonse FONTANG

Alain MALINOVSKY

Marie-Laure MEYER LOUTERBACH

Vélo utilisé

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2 commentaires

  • Ben mince alors ! Je ne connaissais pas ce chemin entre Aufréry et la route de Toulouse !!! J’ai hâte de découvrir ça ! Merci pour ce récit c’est tjs un plaisir de te lire.

    • Attention ! Ce chemin est privé. Ce n’est pas indiqué en venant de Pin-Balma, par contre une chaîne est tendue au bas de la descente, à proximité du centre de dressage canin et un panneau le mentionne on ne peut plus clairement. En outre, il y avait de profondes ornières qui ont été particulièrement comblées par des tuiles concassées et du sable. La descente n’en est que plus dangereuse car elle est pentue donc très rapide. Une extrême prudence est donc de mise quand on ne connait pas.

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