Est-ce bien raisonnable ?

J’adore rouler avec Julien mais là, il a poussé le bouchon un peu loin !

Tout d’abord il m’a proposé un itinéraire que je ne connais que trop bien et que, justement à ce titre, j’ai rejeté en lui faisant bien comprendre qu’il était trop technique et dangereux si le terrain était gras, à fortiori de nuit. Puis un autre que je me suis proposé de toucher pour le faire partir de chez moi et surtout pour éviter la terrible directissime de Lavalette dont la pente dépasse les 18% et surtout dont le sol est parfaitement instable. Même en VAE avec l’assistance maximale, j’ai du mal à la passer alors comment pourrais je envisager de le faire en VTT musculaire ?

En contrepartie, je lui ai donc proposé le magnifique segment de la Tuilerie qui est bien technique et que j’étais quasiment certain de lui faire découvrir. La partie finale entre Borde Blanche et le croisement entre la D77 et la D112 à la hauteur du lieu-dit La Martelle était inédite pour moi aussi et je ne m’attendais pas à une telle pente. Je suis arrivé au sommet à bout de souffle mais j’ai mis un point d’honneur à ne pas poser pied à terre. C’est dur de vieillir !

Heureusement, la suite était bien plus roulante et ludique pour rejoindre les berges du Girou. Au départ, il ne faisait pas trop froid mais la proximité de l’eau fait baisser la température et il devient de plus en plus mordant. C’est pleine lune aujourd’hui et elle nous éclaire un peu jusqu’à Gragnague avant que les nuages nous la cache. Nous rejoignons rapidement Garidech puis empruntons la D45 jusqu’à Montberon et alors que je pensais que nous allions rentrer en roue libre, l’épaisse forêt nous avale.

C’est là , sous Les Caudayrous et dans le Bois de Moureau, que je perçois clairement la différence entre une trace à priori anodine et la réalité du terrain. Et comme je regrette de n’avoir monté mon éclairage sur mon guidon, plutôt que sur mon casque. Dans le second cas, il suffit de tourner la tête dans la direction où l’on veut passer alors que dans le premier cas, la lumière suit la trajectoire de la roue avant, donc il est presque impossible d’anticiper. Le terrain, en plus d’être extrêmement gras, est une véritable montagne russe et le passage est à peine aussi large que les deux extrémités de mes poignées. C’est donc assez normal de devoir descendre et pousser. J’ai décidemment été bien inspiré de remonter ma tige de selle télescopique sur mon VTT, puisque Marie est toujours dans l’incapacité de remonter en selle depuis sa chute en août dernier et sa fracture de la clavicule qui ne se reconsolide pas !

Pas fâché de sortir enfin de ce Vietnam : merci pour cette balade, Juju mais j’y réfléchirai à deux fois quand tu me proposeras une nouvelle nocturne ! 🙂

Nous arrivons enfin à Aucamville où il habite et j’accepte volontiers la petite bière qu’il me propose mais je ne m’attarde pas trop car il me reste encore un peu de chemin pour rejoindre St-Jean et je suis maintenant seul sur des segments où je ne m’aventure que très rarement.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
02/02/2023 19:28:09
Durée de déplacement
04:06:27
Durée totale
05:01:10
Arrivée
03/02/2023 00:30:19
Distance
59.4 kms
Dénivelé positif
389 m
Vitesse moyenne
14.5 kms/h
Vitesse maximale
41.6 kms/h
Altitude minimale
124 m
Altitude maximale
221 m
Puissance
126 W
Dépense énergétique
1858 kJ

Conditions

Météo
Dégagé, puis quelques nuages
Température
6 °
Humidité
75 %
Vent
9.5 kms/h
Direction du vent
ONO

Autres participants

Julien ARADES

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