En mode exploration

Je suis initialement parti pour un grand tour de plus de 110 kms mais c’était un peu présomptueux en décollant si tard et surtout sur un tout nouveau parcours tracé le matin même sur VisuGPX.

Sur l’écran d’un ordinateur, tout paraît simple, il suffit de décider par où passer en privilégiant au maximum le tout-terrain. Mais sur le terrain, c’est une autre histoire et je dois dire que j’ai bien galéré dans certains bois.
Dès le premiers kilomètres, du côté de Malbou, c’était déjà pas mal compliqué mais que dire de la traversée de la forêt entre Gratentour, Montberon et Labastide-St-Sernin ? De très nombreux arbres sont couchés en travers des sentiers et j’ai dû effectuer de nombreux portages ou poussages. J’ai même rampé à un endroit, c’est dire ! Un peu, ça va bien mais là, c’était vraiment trop et j’avoue n’y avoir pris aucun plaisir sous un soleil de plomb et une chaleur étouffante. La traversée de la Forêt Royale a été très compliquée, elle aussi.
Certains chemins sont à peine visibles, rien ou presque n’est entretenu et je me suis perdu à plusieurs reprises quand je n’ai pas fait demi-tour pour choisir un chemin praticable. Par contre, la montée vers Vacquiers où je suis déjà passé cette année avec Gilles est toujours aussi sympa, même si c’est probablement le segment le plus exigeant du parcours car les pentes sont sévères. Dans le haut du village, à proximité de la magnifique église d’où on a un magnifique point de vue, j’ai enfin trouvé un point d’eau, enfin si on peut dire. Je suis passé à côté d’une maison en construction et j’ai repéré un tuyau sur le chantier. Je ne fais jamais ça d’habitude mais le seul cimetière que j’ai trouvé sur mon chemin était fermé et je commençais à être un peu court d’eau. J’ai donc suivi le tuyau jusqu’au robinet, à l’intérieur de la maison, et j’ai refait le plein en prenant soin de bien le refermer pour ne causer aucun préjudice au futur propriétaire.

Malgré la pastille d’électrolyte parfumée au citron, l’eau n’avait pas très bon goût et sentait même un peu le caoutchouc mais au moins, je ne risquais plus de finir déshydraté sur le chemin du retour.
Par contre, j’ai décidé d’écourter la sortie et de faire l’impasse sur la forêt de Buzet car l’orage devenait de plus en plus menaçant. Je ne crains pas la pluie mais la foudre, très peu pour moi et de plus, il se faisait déjà tard car j’ai perdu énormément de temps dans ces satanées forêts. J’ai donc pris au plus court, quitte à rester la plupart du temps sur des portions bitumées à partir de Vacquiers. Retour par Bazus (dommage, car après réflexion, j’aurais pu passer par Captusse et la Montagnette sans me rallonger beaucoup tout en restant sur du chemin), puis Lapeyrouse-Fossat et Castelviel en prenant quelques gouttes de pluie plutôt bienvenues.

Finalement, la sortie fait presque 40 kms de moins que ce que j’avais imaginé au départ et je suis un peu déçu par une journée où peu de choses se sont passées comme prévu mais comme le soulignait si justement Thierry dans un de ses derniers posts, la distance n’est pas une finalité en soi. Et plus de 75 kms, 950m de D+ et presque 5 heures de vélo, ce n’est pas si mal si on ne regarde pas trop la moyenne. En tout cas, je devrai m’en contenter pour cette fois et je vais devoir sérieusement revisiter cette trace si je compte la refaire un jour.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
05/09/2022 14:08:51
Durée de déplacement
04:46:16
Durée totale
05:27:33
Arrivée
05/09/2022 19:36:24
Distance
76.16 kms
Dénivelé positif
958 m
Vitesse moyenne
15.9 kms/h
Vitesse maximale
53.1 kms/h
Altitude minimale
126 m
Altitude maximale
230 m
Puissance
164 W
Dépense énergétique
2828 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
31 °
Humidité
49 %
Vent
21.6 kms/h
Direction du vent
SE

Autres participants

Aucun

Vélo utilisé

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