A défaut de gravel

La météo n’est pas terrible, cette semaine, et c’est tant mieux pour la planète. Quelques bonnes averses ont fini par totalement me dissuader d’aller poser mes roues sur les chemins. En règle générale, les intempéries ne me font pas peur et je ne crains ni le chaud, ni le froid, ni l’eau à condition toutefois de ne pas partir sous une pluie battante. Rien de très grave si on se prend un grain en cours de route mais de là à se faire rincer avant même d’être assis sur sa selle…

Quand Julien m’a proposé une petite sortie nocturne, j’ai accepté avec enthousiasme à condition qu’elle ait lieu sur la route car j’en ai un peu marre de passer des heures à nettoyer mes vélos et le matos n’aime pas particulièrement la gadoue non plus.
Nous nous sommes donc retrouvés chez moi vers 19h30 dans l’idée de pousser en direction de Verfeil. Pour l’occasion, Julien est venu d’Aucamville avec mon ancien vélo de route et j’ai toujours beaucoup de plaisir à voir qu’il est entre de bonnes mains. Quant à moi, s’il fallait encore démontrer qu’un vélo de gravel est aussi à l’aise sur la route, c’est chose faite.

Julien est une machine de guerre et il envoie des watts. Il a donné le ton dès la première montée avec une pente de 500 m comportant un passage à 10% que je déteste profondément. Pris à froid, je me suis mis dans le rouge d’entrée de jeu et j’ai mis pas mal de temps à me mettre dans un rythme correct.

Arrivés à la hauteur du Golf de Saint Gabriel, nous sommes tombés sur une route fermée pour cause de travaux et j’ai proposé d’abandonner l’idée initiale et de nous rabattre vers Lanta, voire Caraman, une grand classique mais dont je ne me lasse pas. La petite montée vers Mondouzil est beaucoup mieux passée, tout comme le long faux plat jusqu’à Lanta mais un bruit un peu inquiétant n’a cessé de me perturber. Au début, je pensais à une saleté qui se serait logée dans l’axe de mon pédalier mais le bruit disparaissait quand je me mettais en danseuse. Pour finir, ça semble plutôt venir de la selle ou de la tige de selle quand je suis en appui sur les pédales, mais je vais devoir sérieusement me pencher sur ce problème car ce n’est pas la première fois que ça arrive.

Le bruit s’est atténué au fil des kilomètres et après le retour a été un peu plus serein. Julien m’a littéralement déposé dans la montée vers Lanta que j’ai monté à ma main car elle comporte tout de même un passage à 9% qui pique bien avant d’arriver à l’entrée de la commune. J’ai réussi à mieux lui résister dans les faux plats qui se succèdent jusqu’à Flourens mais je pense qu’il devait être à 50% de ses capacités alors que moi, j’étais presque à bloc. Nous avons ensuite passé Quint-Fonsegrives puis Balma et pour finir, Saint-Jean.

Petite distance, dénivelé en rapport mais finalement une bonne sortie pour travailler le foncier avec une moyenne correcte (à mon niveau). La nuit tombe de plus en plus tard : j’ai mis mon feu arrière en marche après quelques kilomètres mais seul le retour a été effectué au phare avant.

Julien est rentré sur Aucamville en vélo sans vouloir s’arrêter car il bosse loin de chez lui, le lendemain. Quant à moi, j’ai apprécié la douche chaude car si on a évité la pluie, la température a bien chuté et j’étais transis en arrivant.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
11/05/2023 19:37:05
Durée de déplacement
02:18:05
Durée totale
02:22:16
Arrivée
11/05/2023 21:58:25
Distance
49.84 kms
Dénivelé positif
451 m
Vitesse moyenne
21.7 kms/h
Vitesse maximale
54 kms/h
Altitude minimale
124 m
Altitude maximale
245 m
Puissance
165 W
Dépense énergétique
1366 kJ

Conditions

Météo
Nuageux
Température
14 °
Humidité
68 %
Vent
19.4 kms/h
Direction du vent
ONO

Autres participants

Julien ARADES

Vélo utilisé

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