Après la sortie avec les plus grands (CM2) au Col des Ares, c’est au tour des plus petits d’être initiés aux joies du vélo, répétition générale en vue de la journée du 7 juin. Il faut dire qu’avec le directeur de l’école Georges Brassens de Lapeyrouse-Fossat, les élèves sont à la bonne enseigne puisqu’il s’agit bien évidemment de Thierry, le président directeur génial d’Ô Gravel.
En plus des élèves, j’ai également beaucoup de plaisir à revoir certains accompagnateurs et amis comme Jean-Pierre, toujours fidèle au poste malgré ses 73 ans, ou encore Johann et un l’autre Jean-Pierre dont j’ai fait la connaissance durant les deux jours au Col des Ares. Je n’oublie bien-sûr pas les parents d’élèves que je croise plus ou moins régulièrement ainsi que les nouvelles têtes et Bertrand, le maître d’école.
Ma mission du jour était d’accompagner Gustave, un adorable et courageux petit garçon de 9 ans qui présente un petit handicap. C’est un grand honneur pour moi que Thierry me confie cette responsabilité et je ne suis pas peu fier d’avoir réussi, non seulement à accompagner mon nouveau copain, mais surtout d’avoir pu communiquer avec lui. A force d’encouragements, Gustave a réussi à grimper une petite côte où j’ai vu d’autres enfants plus âgés que lui pousser leur vélo. Nous avons effectué deux tours et demi du petit pâté de maisons dans le village, caressé un chat et regardé passer quelques chiens car Gustave, tout comme moi, aime les animaux.
Après ces efforts, Bertrand l’a ramené à l’école tandis que je le remplacais temporairement à la tête de son groupe pour épauler Jean-Pierre n°2. Changement radical puisque nous avons quitté l’asphalte pour nous engager sur des chemins et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils n’étaient pas secs. Mais c’est un bon terrain d’entraînement car les obstacles, naturels ou non, font partie de l’apprentissage. Eviter les flaques d’eau quand c’est possible, rouler dedans quand ça ne l’est pas, monter, descendre, franchir de grosses racines et même des petits troncs d’arbres sans poser pied à terre, rouler en file indienne en respectant les distances, freiner, accélérer, sortir le bras pour changer de direction, signaler les obstacles aux petits camarades qui suivent : toute la panoplie des rudiments de base y passe !
Nul besoin donc de parcourir des dizaines, voire des centaines de kilomètres pour prendre du plaisir à vélo et vivre de bons moments. Et cerise sur le gâteau, un beau soleil nous a accompagné : que demander de plus ?
2 commentaires
Malinovsky Alain
Ces jeunes ont vraiment de la chance de vous avoir comme educateur VTT. Patience mais aussi rigueur pour leur apprendre cette discipline.
Jack
Ils ont surtout la chance d’avoir un directeur totalement impliqué dans la transmission de sa passion. C’est ce qui manque aux générations qui ont suivi la nôtre et celle de nos enfants : faire autre chose que traîner dans les rues (ou à la a maison). Seulement un an de différence avec les CM2 mais niveau discipline et comportement général, c’est le jour et la nuit.