Reset du compteur et bonne année 2023

Ce n’est certes pas la sortie que j’avais prévu car pour célébrer le passage à la nouvelle année, je voulais initialement faire une petite virée nocturne à cheval sur 2022 et 2023, mais je n’ai pas eu le bon de sortie.
En guise de revanche, j’ai équipé donc mon BMC qui est sorti de l’atelier plus tôt que prévu et je me suis mis en selle juste après le déjeuner pour la traditionnelle première balade de l’année.
Avec des pneus neufs plutôt performants sur terrain gras (il fallait au moins ça aujourd’hui), une cassette et une chaîne neuves, elles aussi et un vélo réglé à la perfection, je me suis régalé dès les premiers tours de manivelles.

Ne sachant pas trop à quoi m’attendre après quelques récents épisodes pluvieux assez intenses, je n’avais rien préparé en termes de trace. La température est exceptionnellement douce pour la saison : je me souviens que l’année dernière, c’était déjà le cas, mais rien à voir comparé à maintenant et on devrait vraiment s’en inquiéter. Mais pour l’heure, prenons le bon côté des choses. Par contre, le vent était bien présent et plutôt violent par moment.

Pour reprendre une expression chère à mon ami Thierry, j’ai fait un peu de tricotage au gré de l’inspiration, alternant le tout-terrain et les petites routes campagnardes tranquilles. A vrai dire, je n’ai pas croisé grand monde : les gens ont dû faire la fête la veille et sont restés en famille ou devant la télé et c’est tant mieux pour les vulnérables cyclistes que nous sommes.
Il y avait bien quelques promeneurs et même des sportifs qui s’adonnaient à leur pratique favorite mais assez curieusement, c’est peu avant le crépuscule que j’en ai rencontré le plus. Il y en a même qui promènent leur chien dans des endroits improbables et dans l’obscurité la plus totale : allez comprendre !

Dans un premier temps, j’ai donc voulu essayer la montée du chemin de l’Huilerie vers Mondouzil et comme le terrain était moins détrempé que prévu, j’ai poursuivi vers la forêt de Cantalauze, au-dessus de Mons. Là, c’était déjà beaucoup plus gras. Ensuite, j’ai pris la descente de la Pigeonnière, en direction de Matis, avec une extrême prudence car elle est non seulement très pentue et piégeuse, mais les ornières boueuses en léger devers promettaient une belle gamelle en cas d’excès de zèle.

Depuis que j’ai découvert, cet automne, le petit sentier forestier qui relie Trinchant à la Bordette en passant par la Planette au nord-est de Mons, je ne peux plus m’empêcher d’y faire un tour quand je suis dans le secteur. Maintenant que les arbres ont perdu leur feuillage, le petit étang est bien visible, ce qui n’est pas le cas à la saison chaude, alors qu’on y passe à quelques mètres seulement. Une petite pensée au passage pour les compagnons de route avec qui j’ai partagé cette découverte l’année dernière : Julien, Alphonse, Jean-Michel et probablement aussi Alain (je suis un peu moins sûr pour ce dernier, même si nous avons traîné dans les parages à plusieurs reprises).

Après avoir bien chargé mes roues toutes neuves de cette glaise collante qui vous fait prendre cinq kilos supplémentaires (je ne suis plus à ça près, à dire vrai), j’ai fait un peu de bitume pour m’en débarrasser autant que possible. Le secteur offre tellement d’options que je me suis trompé de route mais je ne le regrette absolument pas car j’ai découvert un petit segment extraordinaire entre Drémil-Lafage, Gauré et St-Pierre avec de beaux pourcentages et pas âme qui vive pour venir gâcher le moment.

L’idée de base était de rejoindre les bords du Girou que j’affectionne tant et que j’avais mis au programme de l’expédition nocturne de la veille, celle qui n’a finalement pas eu lieu. J’espérais même que le jour tombe avant d’atteindre la proximité de St-Pierre car ce segment est magique en nocturne. La dernière fois, je n’y voyais pas à cinq mètres en raison du brouillard et malheureusement, il faisait toujours un peu jour quand j’ai emprunté cette longue ligne droite herbeuse jusqu’au hameau de Nagen, puis jusqu’à Gragnague. Un petit arrêt photo s’imposait à la cascade quand j’ai découvert qu’un petit promontoire en bois avait été installé depuis mon denier passage. Je ne l’aurais pas vu s’il avait fait nuit.

Cette fois-ci, je me suis contenté de longer le Bois de la Reulle sans le traverser car la lumière commençait enfin à baisser et comme je n’avais pas assez de kilomètres au compteur, j’ai décidé de prolonger le plaisir en allant chercher les bords de l’Hers jusqu’à Balma-Lasbordes, au phare, cette fois-ci ! Voilà, je l’aurai finalement faite, ma petite sortie nocturne, même s’il n’était pas très tard.

A toutes celles et à tous ceux qui me suivent et me lisent, je souhaite une très belle année 2023. Je commence à avancer en âge et chaque nouvelle année, je me dis que ce sera peut-être ma dernière sur deux roues (même aidé par un petit moteur) mais j’ai toujours la tête dans les étoiles et quelques grands projets que j’aimerais accomplir avant de raccrocher définitivement. On devrait donc avoir encore quelques occasions de tourner les cannes ensemble et cette fois-ci, sur un vrai vélo de gravel !

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
01/01/2023 14:00:52
Durée de déplacement
03:55:30
Durée totale
03:55:30
Arrivée
01/01/2023 18:25:30
Distance
70.25 kms
Dénivelé positif
696 m
Vitesse moyenne
18.1 kms/h
Vitesse maximale
54.5 kms/h
Altitude minimale
223 m
Altitude maximale
129 m
Puissance
175 W
Dépense énergétique
2452 kJ

Conditions

Météo
Quelques nuages
Température
17 °
Humidité
60 %
Vent
25.6 kms/h
Direction du vent
SE

Autres participants

Aucun

Vélo utilisé

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