Reprise post chute en VTT

Encore presque un mois sans le moindre coup de pédale, si l’on excepte les quelques séances de Home Trainer effectuées en salle de sport ! Je n’en suis pas à ma première chute, loin s’en faut, mais celles du 21 janvier dernier, j’ai eu du mal à m’en remettre et j’ai même craint un épanchement synovial, tellement le genou droit a mis du temps à dégonfler. Pendant deux semaines, impossible de le plier même s’il ne m’a jamais véritablement fait souffrir !

Au bout du compte, j’ai déjà près de 1250 kilomètres de retard sur le programme d’entraînement que j’avais prévu en guise de préparation pour la Race Across Paris qui aura lieu le 26 avril prochain. Plus grave encore, la motivation du début d’année a presque totalement disparu. Ajoutés à cela, une météo pas vraiment favorable, une roue avant légèrement voilée et un binôme qui n’est pas en bien meilleur état que moi puisque Gilles a, lui aussi, chuté trois jours après moi : le petit nuage noir est toujours bel et bien au-dessus de ma tête.

Profitant d’une belle éclaircie et d’une température plutôt clémente pour un mois de février, je me suis enfin décidé à sortir le VTT musculaire pour tenter une petite sortie. En partant aussi tardivement, je pensais simplement faire un petit tour le long de l’Hers jusqu’à Balma Lasbordes pour tester le vélo récemment remis en état par l’ami Lionel car je n’ai pas la monte de pneus qu’il faudrait sur mon vélo de gravel pour m’aventurer sur des terrains gras. Les pneus Schwalbe Marathon Plus de mon VTT accrochent bien plus que les Hutchinson Touareg de mon gravel et finalement, à ma grande surprise, les chemins sont beaucoup moins gras que je ne le pensais, tant et si bien que j’ai décidé de pousser un peu plus loin en longeant la Saune jusqu’au Lac de Ste-Foy d’Aigrefeuille.

Malgré quelques glissades en contrôle, je n’ai éprouvé aucune difficulté puisque le parcours est plutôt plat : j’aurais volontiers continué en revenant par les coteaux du côté de Drémil-Lafage, de Mons et de Mondouzil mais en arrivant à Ste-Foy d’Aigrefeuille, la lumière du jour commençait à baisser et je n’avais pas d’autre éclairage que mes deux feux arrière et la lampe frontale de mon casque. Avant de rebrousser chemin par le même itinéraire, j’avais donc juste le temps de constater que le lac, qui était presque à sec à la fin de l’été dernier, semblait avoir retrouvé son niveau (presque) normal, ce qui est plutôt une bonne nouvelle.

Finalement, je suis plutôt rassuré : il ne semble y avoir aucune séquelle physique de ma chute mais il va falloir sérieusement se remettre en selle et borner pour prendre le départ du premier grand rendez-vous de l’année en relativement bonne condition. Et ça, ce n’est pas gagné !