Marie se remet gentiment dans le bain. Son bras va de mieux en mieux et quand c’est elle qui me botte les fesses pour qu’on aille faire du vélo ensemble, c’est plutôt bon signe. Bien sûr, il est encore un peu tôt pour qu’elle s’engage sur des chemins qui tabassent (et même des chemins tout court) mais ça ne me déplait vraiment pas de faire aussi un peu de route quand il n’y a pas trop de circulation. Le seul souci, c’est que je ne connais pas vraiment beaucoup d’itinéraires où toutes les conditions sont réunies, en plus de ne pas dépasser un certain kilométrage, car ma chérie a aussi un emploi du temps très chargé avec la pétanque et le tarot. Nous sommes donc restés sur un circuit que nous commençons à connaître par cœur, en poussant néanmoins jusqu’à Lanta à défaut d’avoir le temps d’atteindre Caraman et d’en revenir.
Nous avons dû nous arrêter par deux fois du côté de Gauré pour identifier et éliminer un couinement agaçant sur le VAE de Marie mais après cela, nous avons pu pleinement profiter de la balade tout en allant à un rythme assez soutenu. Ca me fait du bien de sprinter un peu dans les bosses derrière (ou devant) un vélo assisté car j’avais trop de sorties prévues pour suivre le programme d’entraînement concocté par l’ami Hugo de GravelPassion. Du coup, je pense que je vais remettre ça à mon retour d’Alsace, début septembre car je vais difficilement pouvoir caser 3 sorties hebdomadaires sur 9 semaines consécutives, cet été. Ca peut paraître idiot de vouloir suivre un programme dont l’objectif est d’effectuer son premier 100 kms en gravel alors que j’en fait assez régulièrement le double, mais d’un autre côté, je crois qu’il y a malgré tout des choses intéressantes à apprendre sur soi en adoptant une approche guidée par un athlète du niveau d’Hugo. J’ai d’ailleurs déjà appris à corriger quelques uns de mes défauts naturels en appliquant ses conseils. Tout cela pour dire que j’ai cherché des plages d’intensité bien éloignées de ma zone de confort habituelle en passant les côtes à bloc.
Pour éviter la circulation et aussi pace que j’adore cet endroit, nous avons fait un petit crochet par Flourens où nous avons tranquillement fait le tour du lac. Ajouté au fait que le soleil était bien présent et que le vent n’était vraiment pas gênant, ça a donc été une vraie belle virée en amoureux, comme on les aime : Marie s’est régalée et moi aussi. Que demander de plus pour un lundi de Pentecôte ?
