L’hiver semble s’installer

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas ! Depuis ma dernière sortie avec Marie il y a quatre jours, on est passé du soleil à la pluie puis retour du soleil mais les températures ont sérieusement chuté. On a dû perdre une bonne dizaine de degrés et à vélo, ça fait une sacrée différence. Heureusement, j’avais prévu le coup et j’ai ressorti le cuissard long, le coupe-vent, le bonnet et les gants d’hiver. Par précaution, j’avais même emporté les sur-chaussures et les manchettes mais elles ne sont pas sorties de ma sacoche de cadre, ce qui était certainement une erreur car j’ai eu froid aux pieds tout au long du parcours et pas uniquement aux pieds.

Des erreurs, j’en ai fait pas mal, aujourd’hui. Dès les premiers tours de roues, mon GPS m’annonce d’abord que je suis arrivé à ma destination, puis que je m’écarte de ma destination au fur et à mesure que j’avance. Pourtant, je sais que je suis sur la bonne trace mais je mets 2.5 kms pour comprendre qu’en plus de celle du jour, une autre trace est restée activée. J’ai donc dû m’arrêter au bord de la route pour corriger le tir.

La première partie de l’itinéraire est identique à la sortie de dimanche jusqu’à Montjoire. Cette fois, j’ai l’intention de rejoindre Buzet-sur-Tarn et passant par la Forêt de Buzet, histoire de mettre une petite touche de gravel car l’itinéraire du jour est essentiellement routier. Je voulais également ajouter un peu de D+ du côté de Conques et Bessières avant de revenir sur l’autre rive du Tarn. J’étais engagé sur une belle section non bitumée lorsque je suis tombé sur une barrière indiquant un chemin privé à proximité du chemin de l’Enlourde. Le temps de prendre une photo du petit étang, arrivent deux gros chiens : un husky bien sympathique et un autre qui l’était beaucoup moins. A plusieurs reprises, j’ai été obligé de descendre de vélo pour le mettre en opposition car ce gros toutou s’approchait dangereusement de mes mollets en aboyant hargneusement. J’ai finalement réussi à m’échapper en douceur sans me faire croquer mais du coup, j’étais en dehors de la trace et trop occupé à semer les deux chiens pour regarder comment la récupérer. J’ai donc loupé l’unique alternative pour rejoindre Bessières et Buzet-sur-Tarn : tant pis pour le dénivelé et pour la distance, du moins c’est ce que je pensais à ce moment là.

Je me retrouve donc à nouveau, comme prévu, sur la voie verte de l’arrière-pays Toulousain avec l’intention de pousser un peu plus loin que Nohic mais sans toutefois aller jusqu’à Montauban car je cherche à éviter la traversée de la ville. Je passe donc Orgueil où j’avais initialement prévu de tourner à gauche pour rejoindre la canal de Garonne mais finalement, je pousse volontairement quelques kilomètres de plus pour sortir à Labastide-St-Pierre.

Jusque là, j’étais relativement protégé du vent d’ouest par la traversée de nombreux petits bois mais à partir de là, je l’ai pris en pleine face jusqu’à Fabas puis Canals. J’ai donc dû batailler un peu pour rejoindre le canal à la hauteur de Grisolles.

Rien de particulier le long du canal si ce n’est que je n’ai pratiquement croisé personne à part un curieux vélo couché que je n’ai malheureusement pas eu le réflexe de photographier. J’avais prévu d’en sortir à Castelnau-d’Estrétefonds mais j’avais sans doute la tête dans les nuages car je l’ai dépassée sans m’en rendre compte. Quand j’ai percuté, j’étais déjà bien plus loin et je me suis dit que je pourrais facilement retrouver ma trace un peu plus loin. Malheureusement, le pont permettant de passer sur l’autre rive à la Pointe du Girou était en réfection et du coup, j’ai poussé jusqu’à Saint-Jory. Je voulais absolument éviter Toulouse où je me perds presque toujours, tellement je ne me rends presque jamais en ville. Très mauvaise idée ! Pour passer de l’autre côté de l’Hers, il faut emprunter la D20 en direction de St-Sauveur ce que je n’ai pas fait puisque je pensais pouvoir passer par l’Est de la ville et en l’absence de panneaux, j’ai tourné en rond en arrivant à chaque nouvelle tentative dans un cul-de-sac. Je suis finalement passé par St-Sauveur, Bruguières et Gratentour où j’ai en partie compensé le D+ perdu du côté du Tarn. Je ne viendrai plus dans ce coin, surtout à l’approche des sorties de bureau.

A partir de là, je me retrouvais non seulement sur ma trace originale mais de plus, la fin de parcours est strictement identique à celle de dimanche, à l’exception de la traversée de l’Union où j’ai fait au plus court car je ne sentais plus mes pieds et je commençais à avoir des crampes dans les mollets en raison du froid. Une fois de plus, j’étais bien content d’avoir mes éclairages avant et arrière, pas tant pour voir mais surtout pour être vu. Oui, les journées sont courtes et il fait presque nuit plus on approche de 17h30 : l’hiver semble s’être installé, pour de bon !

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
23/11/2023 12:06:30
Durée de déplacement
05:33:51
Durée totale
05:50:55
Arrivée
23/11/2023 17:46:50
Distance
107.56 kms
Dénivelé positif
557 m
Vitesse moyenne
19.3 kms/h
Vitesse maximale
49.7 kms/h
Altitude minimale
95 m
Altitude maximale
217 m
Puissance
0 W
Dépense énergétique
0 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
6 °
Humidité
77 %
Vent
15.4 kms/h
Direction du vent
O

Autres participants

Aucun

Vélo utilisé

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