Mon petit doigt me dit que mes cuisses vont prendre un peu de volume avec Jean-Michel !…
En tous cas, le moins que l’on puisse dire, c’est que nous n’avons pas traîné et le début du parcours que je lui ai proposé convenait parfaitement à une petite pointe de vitesse, le long de l’Hers puis de la Saune.
Même s’il habite à Montberon, c’est étonnant qu’il ne connaisse pas ces chemins car le Lac d’Aigrefeuille (ou lac du Val de Saune) est un grand classique en VTT. Depuis St-Jean, il n’y a pratiquement pas de bitume sur plus de 20 kms, c’est roulant et praticable du début du printemps à la fin de l’automne.
J’ai fait ce circuit de dizaines de fois, parfois même en hiver lorsque le terrain n’était pas trop collant : autant dire que j’en connais les moindres recoins. D’habitude, le le fais plutôt dans le sens des aiguilles d’une montre mais aujourd’hui, j’ai eu envie de grimper les 17% du chemin du notaire. En discutant avec Jean-Michel, par manque d’attention, j’ai pris à droite au lieu de prendre à gauche et nous avons donc parcouru un segment totalement inédit qui nous a menés jusqu’à Vallesville en empruntant un joli petit coup de cul (plus de 20%, c’est certain, probablement plus près de 22% : à vérifier).
Et pour finir en beauté, nous sommes passés sur l’autre rive de la Seillonne, après Matis, pour faire un joli petit tour dans la forêt de Mons par de petits singles très ludiques que j’ai découvert récemment.
Il a de la caisse, mon nouveau compagnon de route ! Il ne se contente pas de suivre mais il n’hésite pas à relancer dans les parties les plus pentues. Je sens qu’on va bien s’amuser ensemble. Quand je pense qu’il se présentait modestement comme quelqu’un d’un peu diminué après une grosse chute (plusieurs côtes fracturées et un poumon perforé, excusez du peu).
Sa seule limitation, c’est peut-être la distance (dit-il !… mais bien sûr, je n’en crois pas un mot) et pour l’heure, il veut essayer 20 kms de plus et j’ai déjà ma petite idée sur le prochain parcours que je vais lui proposer.
