Oiseaux de nuit et gibier

Mon nouveau vélo de gravel n’est toujours pas à 100% opérationnel : il me manque encore les pédales, les chaussures et cales SPD qui vont avec, ainsi que quelques petits accessoires comme des porte-bidons à extraction latérale (à cause de la sacoche de cadre) et le bidon porte-outils. Mais surtout, je me suis promis de faire mes premiers tours de roue du STIFF avec son ancien propriétaire qui n’est autre que Thierry. J’ai donc, cette fois encore, utilisé mon VAE pour cette nouvelle sortie nocturne avec mon désormais fidèle binôme, Julien.

Comme il était en quête de nouveauté et qu’il souhaitait explorer le sud de Toulouse, je lui ai proposé les chemins du SICOVAL que j’ai déjà effectué une première fois en solo et une semaine plus tard avec Jean-Michel. J’ai quelque peu modifié la trace initiale pour ramener la distance à une soixante de kilomètres, ce qui est bien assez long pour une expédition nocturne, surtout avec des températures flirtant avec les valeurs négatives après 21h00.

Donc pour dresser le tableau, les deux oiseaux de nuit du titre sont Julien et moi-même. Par contre, le gibier est bien réel. Tout d’abord, nous avons croisé le chemin d’un premier sanglier dès les premiers kilomètres, tout près des bords de l’Hers. Il est passé à quelques mètres à peine mais il ne m’a pas laissé le temps de dégainer mon téléphone portable pour le prendre en photo.
Bien plus loin, sur le chemin du retour entre Fourquevaux et Lauzerville, ce sont quatre magnifiques chevreuils qui sont sortis de nulle part et qui ont détalé presque sous nos roues.
Enfin, pour finir, un autre sanglier a été aperçu par Julien alors qu’on était sur le point de rentrer.

Hormis la forte probabilité d’apercevoir des animaux, une des nombreuses autres particularités des sorties nocturnes, c’est qu’on est dans une autre dimension. En dépit de l’éclairage produit par nos phares respectifs, le champ de vision (surtout latéral) est considérablement réduit, d’où l’intérêt de fixer son éclairage sur le casque et non pas sur le cintre, lorsque le parcours est sinueux. Si la tête peut tourner librement, ce n’est évidemment pas la cas du cintre (ou guidon) qui, lui, suit la direction du chemin donc on a des angles morts. De même, on ne distingue pas forcément très nettement l’état du terrain : cette nuit, il faisait très froid et donc les rares flaques d’eau étaient gelées mais personnellement, je reste extrêmement prudent et je m’applique à bien choisir l’endroit où je pose mes roues, ce qui ne nous a pas empêché de filer un bon train sur la majeur partie du parcours.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
02/03/2023 19:31:49
Durée de déplacement
03:32:45
Durée totale
03:49:52
Arrivée
02/03/2023 23:21:50
Distance
63.83 kms
Dénivelé positif
476 m
Vitesse moyenne
18 kms/h
Vitesse maximale
52.5 kms/h
Altitude minimale
125 m
Altitude maximale
231 m
Puissance
174 W
Dépense énergétique
2220 kJ

Conditions

Météo
Quelques nuages
Température
5 °
Humidité
56 %
Vent
9.5 kms/h
Direction du vent
ONO

Autres participants

Julien ARADES

Vélo utilisé

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