MDV – Cours collectifs #5 & 6

Aujourd’hui, 3ème et dernière série de 2 cours collectifs car je n’ai malheureusement pas pu assister une des 4 séries. Quand je dis dernière, cela ne concerne bien évidemment que ces deux groupes d’élèves : nul doute que je poursuivrai l’aventure avec de nouveaux groupes car j’aime bien le concept et les encadrants. Pour l’occasion, j’ai donc retrouvé Alex, Christopher et Fabrice vers 09:00 rue Abbé Lemire. C’est au sud-ouest de Toulouse, autrement dit à l’opposé puisque j’habite au nord-ouest, dans la première couronne. Ce n’est pas très loin mais il faut traverser la ville à deux reprises un samedi et la circulation est souvent un peu compliquée car la cohabitation avec les autres usagers n’est pas toujours évidente. Je ne compte plus les incivilités, les infractions au code de la route (y compris celles commises par les cyclistes), l’imprudence des piétons qui traversent la chaussée en se croyant seuls au monde, les yeux rivés sur leur téléphone portable…

A propos de téléphone portable, comme j’ai toujours un peu de mal à m’orienter dans Toulouse, je l’utilise désormais assez souvent pour m’aider à trouver mon chemin en ville. Dans la poche de ma veste coupe-vent, j’entends relativement bien les directives quand la circulation n’est pas trop dense et je trouve cela plus pratique que de regarder constamment le GPS en zoomant suffisamment pour détecter les changements de direction. Les cartes au 25000ème, c’est super quand on roule hors agglomération mais en ville, c’est l’enfer car trop d’informations tuent l’information. D’ailleurs le mien commence vraiment à montrer des signes de faiblesse comme je l’ai déjà évoqué : je redoute à tout instant qu’il me lâche mais pour l’instant, je dois m’en contenter car je n’ai pas encore les moyens de le remplacer par le modèle de mes rêves.

L’application que j’utilise sur mon téléphone portable ne choisit pas toujours le chemin le plus court et tarde parfois à me fournir les informations dont j’ai besoin, ce qui explique quelques petits détours et je pensais même arriver en retard, oubliant que le premier cours ne débutait réellement qu’à 9h30. Je suis donc arrivé au lieu de rendez-vous à temps pour donner un coup de main à Christopher en déchargeant les vélos et le matériel du camion. Alex et Fabrice nous ont rejoint peu de temps après puis c’est au tour des élèves d’arriver les un(e)s après les autres.

4 instructeurs pour 5 élèves, c’est le grand luxe ! Habituellement nous sommes 3 pour en encadrer dix mais beaucoup ont profité du long weekend de Pâques pour s’évader. J’ai donc proposé que le cours collectif des débutants se transforme en cours individuel et j’ai ainsi pu me consacrer à part entière à Hadjar, une jeune femme de 28 ans un peu à la peine lors des premières sessions. La principale raison de ses difficultés, c’est à l’évidence le manque de confiance en elle. Je n’ai donc pas lésiné sur les encouragements et une bonne dose d’humour. D’exercice en exercice, j’ai vite été récompensé de mon investissement car elle a bien progressé entre le début et la fin des 90 minutes que dure le cours. Rien n’est plus valorisant pour nous que de constater cela : je pense qu’Hadjar est désormais prête à sortir accompagnée en agglomération et je parie qu’on se reverra vite sur le cours de niveau intermédiaire.

Les élèves du cours suivant est justement de niveau intermédiaire et ils ont tous une pratique suffisamment maîtrisée pour circuler en situation réelle, sur des bandes ou des pistes cyclables. L’accent est donc plutôt mis sur la sécurité, le rappel du code de la route, les bons réflexes à avoir, etc… Là aussi, nous avons accompagné un peloton un peu moins important que d’habitude, ce qui nous a permis de nous répartir efficacement les rôles. Christopher a donc ouvert la route, tandis que Fabrice faisait la navette, celui qui navigue entre la tête et la queue du peloton pour se mettre en protection aux endroits délicats, voire dangereux. Quant à moi, je faisais cette fois office de serre-file pour ramener les retardataires éventuel(le)s et m’assurer que personne ne se perde. A mi-chemin, Fabrice et moi avons d’ailleurs interverti les rôles. Alex, quant à lui, a ramené et rangé une partie du matériel au local de stockage, si j’ai bien compris.

A la fin des cours, nous sommes encore restés un bon moment ensembles pour discuter avec nos élèves puis entre nous. J’en ai d’ailleurs profité pour prêcher pour ma paroisse en distribuant quelques flyers et faire la promotion du Grand Tour de Toulouse organisé par Ô Gravel qui aura lieu le 1er juin et auquel je participerai bien entendu en fermant le 100 kms avec Marie. La promotion a porté ses fruits puisqu’Alex s’est déjà inscrit et Fabrice va peut-être nous rejoindre également. Les affiches seront également bien visibles aux trois adresses de la Maison du Vélo comme elles le sont déjà à l’AVH.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
30/03/2024 08:17:13
Durée de déplacement
01:40:45
Durée totale
05:52:24
Arrivée
30/04/2024 14:09:37
Distance
31.35 kms
Dénivelé positif
102 m
Vitesse moyenne
18.7 kms/h
Vitesse maximale
34.2 kms/h
Altitude minimale
126 m
Altitude maximale
165 m
Puissance
65 W
Dépense énergétique
395 kJ

Conditions

Météo
Nuages
Température
8 °
Humidité
%
Vent
4 kms/h
Direction du vent
ENE

Autres participants

MDV (Maison du Vélo)

Vélo utilisé

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