Grav’route

La preuve qu’un vélo de gravel est le plus polyvalent des vélos !
Aujourd’hui, à quelques portions tout-terrain près, l’itinéraire était essentiellement routier et c’était volontaire car je me focalise désormais principalement sur la préparation de mon grand objectif de l’année 2023, à savoir le très long périple en Alsace. Je sais depuis un moment que je suis capable de parcourir 150 kms et bien plus d’une seule traite mais ce que j’ignore encore, c’est si je serai capable d’effectuer cette distance pendant 10 jours d’affilée. Donc autant mettre toutes les chances de mon côté en répétant les sorties longues. Ca me permet au moins de m’habituer à de longues heures de selle car c’est globalement ce qui nous attend cet été. Je dis ‘nous‘ car je l’ai déjà écrit, je ne pars pas seul : Julien m’accompagnera et en plus d’avoir un compagnon de route attachant, bien plus fort que moi et avec lequel je m’entends parfaitement bien, ça rassure Marie de savoir que je ne serai pas livré à moi-même en cas de pépin (…du moins à l’aller).

Nous avons prévu d’effectuer quelques sorties de test à partir du mois de mai, de préférence sur plusieurs jours afin de confirmer ou d’infirmer nos choix respectifs quant à l’équipement. Mais pour l’heure, j’avais envie de rouler seul et de ne pas me sentir obligé de relancer pour suivre un rythme. En d’autres termes, j’ai alterné cadences rapides et fréquences plus lentes sans véritablement me préoccuper de ma moyenne.

Je me suis partiellement rassuré, à vrai dire. Le vélo fonctionne parfaitement bien et je suis même étonné par son rendement : je ne pense pas avoir été beaucoup plus rapide avec mon ancien vélo de route. Je ne crains absolument plus de crever avec les pneus tubeless et au pire, j’ai tout ce qu’il faut pour réparer en route : des mèches et même une chambre à air au cas où…
J’ai provisoirement demonté le porte-bagages en attendant de trouver des colliers plus solides pour l’attacher aux haubans car la réparation de fortune de la semaine dernière ne m’a pas vraiment rassuré. Je me demande même si je ne vais pas plutôt opter pour une sacoche de selle de 17 litres au lieu des sacoches de porte-bagages ? Je perdrais en contenance, c’est un fait, mais je gagnerais en poids et probablement aussi en équilibre. A réfléchir…

Je connaissais déjà la première partie de l’itinéraire du jour, par Castelnau-d’Estrétefonds, Montech puis jusqu’à Montauban en longeant le canal de Garonne. Mon GPS m’a un peu induit en erreur du côté de Dieupentale en me faisant emprunter un chemin de halage assez roulant au début mais beaucoup plus cabossé et peu entretenu sur les derniers kilomètres. L’herbe était assez haute et très mouillée mais finalement, j’ai traversé le canal et retrouvé le bitume à la hauteur du Château de Monfourcau.

A Montech, j’ai aussi raté la fameuse pente d’eau car j’ai bifurqué à droite à la hauteur de l’écluse n°11 : ce n’est pas très grave puisque j’y suis déjà passé à plusieurs reprises, avec Thierry et plus tard, avec Gilles et Julien. Tant pis pour la photo !

A partir de Montauban, c’était l’inconnu total. La sortie du canal n’était pas très évidente car la route indiquée par ma trace n’existe pas ou plus. La traversée de la ville m’effrayait un peu, elle aussi, mais à ma grande surprise, elle s’est effectuée en empruntant une belle piste cyclable me mettant plus ou moins à l’abri, pratiquement jusqu’à Bressols, d’éventuels conducteurs indélicats. A partir de là, plus la moindre voiture car je me retrouvais sur la voie verte jusqu’à Villemur-sur-Tarn puis Bessières. Je ne savais absolument pas à quoi m’attendre en traçant mon itinéraire car même en utilisant la vue satellite, impossible de voir si ces interminables lignes droites bordées d’arbres étaient carrossables ou non. Je confirme, elles le sont bien : du bitume parfaitement lisse et très roulant, pour peu qu’il n’y ait pas de vent ou qu’il soit favorable.

De Bessières à la Forêt de Buzet, il n’y a que quelques kilomètres et les petites départementales sont assez peu fréquentées. Je retrouve également quelques petites portions plus typées gravel. A la sortie de la Forêt de Buzet, je prends le temps de faire une petite pause ravitaillement : je suis décidément incorrigible car je n’ai commencé à m’hydrater qu’à partir du 75ème kilomètre et mon premier bidon est encore presque plein. Une dizaine de minutes et deux barres énergétiques plus tard, je reprends donc la route après un petit SMS pour rassurer Marie, et j’entame la partie la plus difficile car jusque là, il faut bien dire que c’était presque plat.

Avec plus de 90 kilos de poids de corps au sortir de l’hiver, je ne peux plus prétendre à être un bon grimpeur mais j’ai tout de même voulu me mettre un peu à l’épreuve en passant par Montastruc-la-Conseillère, St-Jean-Lherm et Bonrepos-Riquet. Le petit raidard montant de Gragnague au lieudit Daydé par la D77 se mérite également, surtout en fin de parcours, mais je l’ai passé sans trop de problème. Après une descente rapide vers Beaupuy, je rejoins le parc de Malpas par la départementale et le reste du parcours est une simple formalité jusqu’à la maison.

Une très belle trace donc et que je referai très certainement ces prochains temps, peut-être en la rallongeant de quelques kilomètres. Même si la température était encore un peu fraîche ce matin, c’est tout de même bien agréable de rouler en cuissard court et sans veste. Le vent était quasiment inexistant et un beau soleil m’a accompagné sur presque toute la journée : le résultat est d’ailleurs bien visible en retirant le cuissard !

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
18/04/2023 09:41:49
Durée de déplacement
06:43:57
Durée totale
07:06:45
Arrivée
18/04/2023 16:48:34
Distance
135.31 kms
Dénivelé positif
680 m
Vitesse moyenne
20.1 kms/h
Vitesse maximale
60.9 kms/h
Altitude minimale
83 m
Altitude maximale
246 m
Puissance
142 W
Dépense énergétique
3451 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
8 °
Humidité
77 %
Vent
3.5 kms/h
Direction du vent
O

Autres participants

Aucun

Vélo utilisé

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