Exploration en VAE avec Marie

Quand Marie me demande de faire une sortie en vélo avec elle, je peux difficilement refuser, même quand j’ai encore celle de dimanche dans les jambes et je n’en ai pas plus envie que ça. Alors, comme je viens d’équiper mon vélo de gravel avec un tout nouveau setup complet de chez Décathlon et qu’il est déjà prêt avec tout le matériel de bikepacking léger, je décide de sortir le VAE que je n’utilise plus très souvent. Ca tombe bien, il est tout propre et prêt à rouler : je n’ai plus qu’à installer rapidement mon ancienne sacoche de selle Oertlib que j’avais sur mon vélo de gravel, à y ranger mon nécessaire de réparation, mes outils et une chambre à air, puis à mettre la poche à eau dans mon sac à dos et c’est parti.

Pour le parcours, c’est à l’inspiration du moment car je n’ai chargé aucune trace particulière dans le GPS. Nous partons comme souvent en direction du Parc de Malpas, à Montrabé mais pour changer un peu, je propose à Marie une petite variante qu’elle n’a jamais emprunté, Beaupuy par le Golf St-Gabriel et Rivière Longue. De là, nous grimpons jusqu’aux Nauzes, au lieu-dit Daydé. Dans ce style de côte, on apprécie vraiment l’assistance électrique.

Ca fait un bon moment que je ne suis plus passé au Bois de la Reule alors, j’ai saisi l’occasion pour le mettre au menu du jour. Habituellement, Marie n’aime pas trop s’y aventurer car il y a tout de même quelques passages techniques et surtout des ronces, or elle n’apprécie pas du tout de se faire écorcher les bras. Je suis surpris que l’étroit sentier soit aussi bien entretenu : au début du printemps, ce n’est généralement pas du tout le cas et il faut attendre que les premiers randonneurs y passent pour que ce soit praticable. Tout se passe donc bien et je suis toujours épaté de constater à quel point Marie a gagné en maîtrise.

L’été n’en finit pas de jouer les prolongations pas et les températures sont toujours anormalement élevées : du jamais vu en octobre. Le long du Girou, le sol est extrêmement sec. Les racines ne manquent pas non plus donc, ça devient assez vite pénible. Moi, j’arrive à gérer le fait d’être secoué car en gravel, je n’ai pas de suspension et ça tabasse bien plus encore mais mon VAE est tout suspendu alors que Marie n’a qu’une suspension à l’avant. Je décide donc d’épargner son auguste fessier en bifurquant à droite à la hauteur de St-Marcel-Paulel pour lui proposer le magnifique chemin blanc d’Aurival, beaucoup plus roulant. Par contre, passé Gragnague, nous empruntons le Camino de la Briqueterie et son petit passage bien abrupte dans les bois, puis le chemin de Restes pour refaire un petit tour dans le bois de la Reule, par un itinéraire encore une fois inédit pour Marie. Moi même, je ne suis plus passé par ici depuis bien longtemps et j’ai même oublié de tourner pour en sortir par un autre chemin qu’à l’aller. Pas très grave, puisque je sais où je suis.

Marie ayant crevé lors de notre dernière sortie, elle a bien retenu qu’un passage en tubeless diminuerait grandement ce risque et comme nous nous dirigeons vers Castelmaurou, elle me suggère de saisir l’occasion pour faire un saut chez Bouticycle, le vélociste auprès duquel nous avons acheté nos VAE. Alors nous faisons quelques kilomètres sur la route à la recherche d’un chemin que j’avais emprunté avec Thierry lorsque nous avons inauguré mon gravel (qui était aussi le sien, avant de me le céder). Quand on emprunte un itinéraire dans le sens inverse, les points de repères changent et je me trompe de bifurcation. Le chemin est sympa et prometteur mais malheureusement, c’est une impasse qui nous oblige à remonter la pente sur quelques centaines de mètres.

Je retrouve finalement le Chemin de Pissebaque mais je me trompe une nouvelle fois et nous nous retrouvons sur la route d’Albi pour un court instant. Trop de circulation et pas de piste cyclable à cet endroit, nous partons donc sur notre gauche à la hauteur de la caserne des pompiers de Rouffiac-Tolosan que nous contournons par le Chemin de Barrus. Une superbe descente nous amène le long de la voie ferrée par le Chemin des Combes. Je connais l’endroit et je sais comment passer de l’autre côté pour rejoindre le Lac de Rouffiac mais je sais aussi que Marie ne va pas aimer : avant le petit tunnel, il y a un passage très abrupte avec des marches d’escaliers en bois. Difficile pour moi, impossible pour elle, alors nous descendons avec précaution en poussant nos vélos.

Après la descente sous le Val St-Laurent, le quartier de Rouffiac que, personnellement, je préfère nous sommes enfin sur la bonne route vers Bouticycle. Le mécanicien nous apprend que les jantes de Marie ne son pas compatibles et qu’il faudrait en changer pour qu’un montage tubeless soit possible. Il n’arrive pas à me convaincre et je vais vérifier cela auprès d’un autre spécialiste car celui-ci ne m’inspire plus trop confiance après une révision que je qualifierais de douteuse.

Pour rentrer à la maison en évitant la route d’Albi, c’est Marie qui prend désormais la direction des opérations et qui me montre un passage que je ne connaissais pas. Décidément, on aura beaucoup exploré aujourd’hui, ce qui prouve aussi qu’on a beau croire qu’on connaît parfaitement les lieux, il y a toujours quelque chose à découvrir. Ca pourra toujours servir.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
04/10/2023 14:33:29
Durée de déplacement
02:49:49
Durée totale
03:08:17
Arrivée
04/10/2023 17:41:46
Distance
43.35 kms
Dénivelé positif
492 m
Vitesse moyenne
15.3 kms/h
Vitesse maximale
45.7 kms/h
Altitude minimale
134 m
Altitude maximale
231 m
Puissance
148 W
Dépense énergétique
1505 kJ

Conditions

Météo
Nuageux
Température
24 °
Humidité
40 %
Vent
9.7 kms/h
Direction du vent
NNO

Autres participants

Marie-Laure MEYER LOUTERBACH

Vélo utilisé

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