A la recherche de la Lune Bleue

Comme convenu, Thierry passe à la maison vers 20h10 en compagnie de Bertrand qui ne fait pas partie d’Ô Gravel mais que j’avais déjà eu l’occasion de rencontrer à une ou deux reprises car il travaille à l’école de Lapeyrouse-Fossat dont Thierry est le directeur. Nous prenons aussitôt la direction des Argoulets où nous avons rendez-vous avec le restant du groupe, soit 13 personnes au total. J’ai beau faire partie de l’association depuis un certain temps, je ne connais pas tout le monde et ce n’est pas une surprise car certains membres ne participent que très occasionnellement.

Le thème de cette sortie nocturne imaginée par Thierry est donc de profiter de la Lune Bleue et je vous renvoie vers sa publication de l’événement sur son site car il raconte bien mieux que moi ce dont il s’agit précisément (…c’est aussi un peu pour ça qu’on l’aime, en tous cas, en ce qui me concerne).

La lune, on met un certain temps à la découvrir ! Tout d’abord parce qu’elle est encore très basse en début de soirée. Ensuite parce que nous nous enfonçons rapidement dans les bois et quand je dis « bois », je devrais plutôt dire « jungle » car ça commence très fort avec la Balade du Grand Port de Mer qui relie Quint-Fontsegrives à Flourens. Allez savoir pourquoi ça s’appelle comme ça car la mer la plus proche est à deux bonnes heures de route en voiture. Toujours est-il que ce passage est totalement inédit pour moi et je m’en souviendrai, car il a beau être plutôt technique avec de très nombreux franchissements de troncs d’arbres, ça fonce en tête de peloton. Cependant, la règle de base est d’attendre que tout le monde soit passé pour reprendre la progression et elle sera toujours respectée, comme d’habitude.

Hervé qui en est déjà à sa deuxième chute de la soirée, commence à être en difficulté et Thierry qui l’accompagnait jusque là me demande de le relever et de l’attendre afin que, de son côté, il puisse rejoindre les autres et faire quelques photos. Comme il me semble être victime d’un début de fringale et qu’il n’a pas prévu de quoi se donner un coup de boost, je mets la main à la poche et lui offre une compote et une barre de céréales : c’est aussi ça, l’esprit de groupe et l’entraide. Même si ça reste sportif, on s’aligne toujours sur le plus faible. Nous profitons de l’instant pour faire connaissance et il m’apprend qu’il est de Toulouse : un peu plus loin, il choisit de ne pas nous accompagner jusqu’au bout et de rentrer au plus court, accompagné d’une jeune femme dont j’ai oublié le prénom (qu’elle me pardonne si elle lit ces lignes).

Pour ma part, j’éprouve également quelques difficultés à suivre le groupe dans certains passages où j’ai encore un peu de mal à hisser mes 92 kilos. Je suis souvent en queue de peloton avec Bertrand qui roule en VTT. La descente vers le Versant de Borde Basse est tellement raide et parsemée d’embûches que je suis obligé de mettre mon phare en pleine puissance et il ne tarde pas à donner des signes de faiblesse car j’ai oublié de le recharger complètement et ai probablement dû l’utiliser une ou deux fois lors de mes précédentes sorties. La remontée vers Pin-Balma puis vers Mondouzil me rassure car je reconnais enfin l’endroit où je suis. La nuit, les perceptions sont très différentes : personnellement, je suis bien trop concentré sur l’endroit où je pose mes roues que sur le paysage qui m’entoure et rares sont les lieux où l’éclairage public permet de relever la tête et de relâcher un peu l’attention. Mais je sais aussi que le plus dur reste à venir après Beaupuy et Bernadenque avec le petit mur qui rejoint Les Nauzes. Les pentes à plus de 10% c’est un peu ma limite si ce n’est pas du bitume et je finis les deniers 200 mètres en poussant, juste devant Bertrand qui n’en mène pas plus large que moi. C’est là que Thierry et Bertrand nous ont quitté pour rentrer sur Garidech par Rouffiac-Tolosan et Castelmaurou.

Après la descente par le Chemin de Pesquié, je choisis à mon tour de sortir de la trace et donc ce qu’il reste du groupe au petit Lac de Rouffiac afin de rejoindre St-Jean par mon itinéraire habituel car, tout comme mon phare, mon GPS s’est automatiquement mis en mode économique et je n’aurais certainement pas pu faire 10 kilomètres de plus sans sortir la lampe frontale et la powerbank de la sacoche de selle. J’apprendrai un peu plus tard que le restant du groupe s’est un peu perdu sur le final et qu’Astrid a malheureusement été victime de deux crevaisons successives et d’un GPS défaillant mais que Jérôme l’a bien aidé.

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Trace et profil

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Relevés GPS

Départ
31/08/2023 20:14:30
Durée de déplacement
02:23:56
Durée totale
02:54:10
Arrivée
31/08/2023 23:08:39
Distance
38.22 kms
Dénivelé positif
415 m
Vitesse moyenne
15.9 kms/h
Vitesse maximale
51.1 kms/h
Altitude minimale
140 m
Altitude maximale
227 m
Puissance
120 W
Dépense énergétique
1036 kJ

Conditions

Météo
Dégagé
Température
24 °
Humidité
52 %
Vent
4.0 kms/h
Direction du vent
NO

Autres participants

Astrid CALISTA ERICKSON

Julien ARADES

Jérôme BATTUT

Ludovic ODDOS

Thierry SCHIAVI

Sébastien GAUX

Luxo BONAVENTURE

Vélo utilisé

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